Les innombrables secrets du Pérou

Comment peut-on avoir réussi a aborder le thème du Pérou sans avoir parlé une seule fois des somptueux lamas ? Je pense qu'il est important de parler des lamas lorsque qu'il s'agit du Pérou car je trouve que c'est l'un des animaux emblématiques du Pérou. C'est pourquoi, vous trouverez dans les lignes suivantes plusieurs informations qui sont intéressantes sur les lamas.

Tout d'abord, beaucoup de gens sont surs d'eux lorsque qu'il s'agit de reconnaître un lama sauf que très peu de monde sait que les lamas appartiennent à la famille des camélidés (la même famille que celle des chameaux et dromadaires). Au Pérou, on retrouve donc deux espèces domestiquées de cette famille, le lama et l'alpaca ainsi que deux espèces sauvages, la vigogne et le guanaco. Même si le terme « lama » est employé pour désigné les quatre espèces qui sont très proches.

→ Le Lama (Lama glama) :

Le lama est l'espèce la plus connue de la famille des camélidés sud-américains, il est présent sur toute la cordillère des Andes. Ils peuvent mesurer jusqu'à 1,30 m et peser 140 kg. Généralement, les péruviens utilise le lama pour transporter de grosses charges (40 – 60 kg).

→ L'Alpaga (Lama pacos) :

L'alpaga est plus petit comparé au lama, il mesure 80 cm et pèse 70 kg. On peut distinguer deux espèces différentes : l'alpaga Huacaya qui possède une laine plutôt moutonneuse et l'alpaga Suri avec un pelage très long et ondulé.

→ Mais comment identifier un lama d'un alpaga sans se tromper car lorsque qu'ils sont jeunes ils se ressemblent beaucoup.

Alors voici quelques astuces pour vous aidez dans votre identification:
Le lama a cette caractéristique d'avoir de longue oreilles assez pointues et surtout orientées vers l'avant et sa queue est plutôt relevé.

En revanche, l'alpaga est souvent comparé à une peluche à cause de sa fourrure très abondante. Il a plutôt de petite oreilles et un petit museau comparé au lama. Sa tête est coiffé d'un petit casque de laine.

→ La Vigogne (Lama vicugna) :

La vigogne est la plus petite espèce des camélidés, elle mesure 80 cm et pèse 40 kg. Elle a une grande ressemblance avec la biche ou la gazelle. Il faut savoir qu'elle est réputée pour sa toison d'un jaune rougeâtre qui fournit une laine fine et soyeuse. Cependant, c'est une espèce menacée. Les incas capturaient les vigognes pour les tondre mais ils les relâchaient ensuite. Ceci permettait d'obtenir chaque année, une même quantité de laine sans pour autant nuire à l'espèce. Mais si aujourd'hui, elles sont menacées c'est aussi à cause de la chasse à la vigogne même si celle-ci est interdite.

→ Le Guanaco (Lama guanicoe) :

Le guanaco est un cousin sauvage du lama et de l'alpaga. Il se distingue par sa couleur fauve (marron-rougeâtre) et ressemblant un peu à celle de la vigogne. Il est de grande taille 1,10 m et pèse 120 kg. Son pelage est dense mais court.

→ Je suis sûre que vous vous demandez tous, pourquoi le lama crache des fois?

La réponse est toute simple, si le lama crache c'est évidement pour sa défense. Attention, il faut savoir que le lama crache très rarement sur l'Homme comme on pourrait le croire avec la BD des aventures de Tintin et le Temple du Soleil de Hergé mais le plus souvent sur ses congénères. De plus, le lama crache toujours sur l'objet de sa colère.

Vite vite, les lamas débarquent dans les innombrables secrets du Pérou. Vous ne tarderez pas à en découvrir d'avantages au sujet des Lamas.

En attendant ce prochain article je vous invite à prendre un petit peu de votre temps libre et de vous installer confortablement dans votre fauteuil pour une petite pause lecture avec "Les avantures de Tintin et le Temple du soleil" de Hergé.

(cliquer pour agrandir l'image)

Avec les beaux jours qui reviennent, pourquoi ne pas faire un petit trek au milieu de somptueux paysages du Pérou. Aujourd'hui, je vais vous faire découvrir le Chemin de l'Inca. Celui-ci est particulièrement connu pour sa diversité des paysages qui partent des ruines de l'empire Inca en passant à travers les Andes et aboutissant sur une sublime vue sur le fameux Machu Picchu.

Pour la petite histoire, les Chemins de l'Inca se nomment "Qhapaq Nan" en Quechua et signifie "chemin royal" car il faut savoir que ces chemins formaient un réseau de route qui menaient à la capitale de l'empire Inca, Cuzco. Ce réseau routier permettait le transport de produits d'une région à l'autre et la transmission d'informations importantes venant des régions éloignées de l'Empire.

Tout au long du Qhapaq Nan, on retrouve des "tambos", relais permettant le ravitaillement et le repos des "chasquis", les messagers et des voyageurs.

A l'époque, et même de nos jours, les Chemins de l'Inca ne sont accessibles que par les randonneurs et quelques fois avec des lamas car les chemins sont très étroits donc la présence de transports n'est pas envisageable.

(N'hésitez pas à cliquer ci-dessus pour agrandir la photo)

Tout au long de votre balade vous découvrez de nombreux sites archéologiques comme les impressionnantes ruines de Sayacmarca. Vous aurez l'occasion de monter des escaliers de pierre, de traverser des tunnels et des ponts suspendues au-dessus des vallées.

Pour ceux qui ont ou auront l'opportunité de partir au Pérou, j'espère vous avoir convaincus et que vous serez assez motivés pour parcourir les Chemins de l'Inca.

Un petit conseil, planifiez votre séjour à l'avance pour effectuer certaines visites et certains treks cela vous évitera les mauvaises surprises.

Et si je vous parlais un peu des canyons. Pour ma part, je trouve que les canyons sont des lieux aussi bien fascinants que spectaculaires. Il n'y a pas si longtemps, j'ai découvert que le Pérou comptait parmi ses splendides paysages un des plus beaux canyons au monde. Alors si vous êtes prêts pour la grande aventure, inspirez profondément et faites le grand saut en poursuivant votre lecture ci-dessous.

Au nord d'Arequipa au Pérou, se situe le deuxième plus profond canyon au monde après celui de Cotahuasi (3535 m), le Canyon de Colca avec une profondeur atteignant 3400 m. Ce canyon s'étend sur une centaine de kilomètres et on peut le comparer à une vallée qu'à une gorge. Le point culminant de cette vallée est de 4350 m d'altitudes.

Lorsque l'on redescend la Vallée de Colca, on a une vue qui offre divers paysages stupéfiants comme les terrasses pré-incas sculptées dans la montagne, les glaciers et quelques villages Andins.

C'est la rivière de Colca qui serpente au fond de ces gorges immenses.

Sur la route qui longe le canyon se situe la Cruz del Condor à 40 km de Chivay (premier village que l'on rencontre sur cette route où l'on trouve des sources thermales soufrées), c'est un point de vue naturel qui nous permet d'avoir la plus extraordinaire de toutes les vues sur le Canyon de Colca.

Ce site incomparable offre pour les plus chanceux le privilège d'observer les majestueux condors qui planent le long des courants ascendants de la vallée surtout le matin avant dix heures.

Lors de votre passage le long du canyon, vous pourrez encore apercevoir des vestiges archéologiques qui datent de la culture Collgua comme des pétroglyphes ou des cavernes ("colca") ancré dans les falaises pour le stockage des cultures agricoles. Sur les rives de la rivière de Colca, on compte quatorze villages fondés au XVIe siècle.

Après toutes ces années, les villages environnants ont su conserver tous leurs charmes (églises, rues...).

De plus, certains de ces villages ne sont toujours pas reliés aux routes qui longent le canyon car celui-ci devient de plus en plus étroit et l'accès aux routes est donc impossibles.

C'est pour cette raison que l'on trouve encore aujourd'hui comme unique moyens de transport, les mules. Celles-ci sont chargées pour approvisionner ces villages en retraits.

Si après cette petite lecture vous vous sentez d'attaque pour réaliser un trek dans le canyon de Colca, il faudra traverser l'Atlantique pour la destination de la ville de Cabanaconde à 2200 m d'altitudes.

C'est le point de départ de la plupart des treks qui partent à la découverte de ce fabuleux canyon.

Bonjour à tous,

Je suis sûre que vous vous demandez pourquoi j'ai choisi de faire un blog sur le Pérou, peut-être car j'ai fait un voyage là-bas? La vérité c'est que je ne suis jamais partie au Pérou. Alors on me demande pourquoi l'avoir choisi? Et je réponds spontanément que c'était par hasard. Seulement, il y a une semaine on m'a demandé si j'aurais fait le même blog sur la Norvège par exemple. C'est à cet instant que je me suis rendue compte que ce n'était pas une question de hasard mais qu'il y avait pleins d'éléments qui m'avait poussé à choisir le thème du Pérou. Si vous voulez savoir comment on peut devenir attirer par un pays inconnu alors n'hésitez pas à lire ces quelques lignes ci-dessous.

Tout d'abord, il faut savoir que je n'ai jamais eu l'occasion de voyager à l'étranger. Cependant, j'aimerais tout quitter pour voyager, prendre mon sac à dos et partir à l'aventure, à la rencontre d'autres horizons, cultures...

Et si on faisait un petit retour en arrière, vous allez peut-être trouver ça stupide mais cette envie de voyager à débuter lorsque j'étais devant la télé pour regarder l'émission de M6 "Pékin Express". Voir les candidats partir pendant 45 jours vers l'inconnu avec un pauvre sac à dos et un euro par jours relève de l'admiration chez moi.

Venons au fait, c'est grâce à Pékin Express que j'ai découvert le fameux Pérou. C'était en 2008 lors de la saison n°3 de Pékin Express vers la route des Incas (Brésil, Bolivie, Pérou). Pékin Express nous dévoilait de nombreux paysages époustouflants qui me faisaient rêver avec chaque semaine de nouveaux endroits parmi les plus uniques au monde. Depuis, je regarde les saisons les unes après les autres avec toujours plus de curiosité.

Maintenant, vous comprendrez que le choix du Pérou n'était pas un hasard. Ça va faire plus de quatre semaines que tous les deux jours je prends du plaisir à rédiger des articles sur le Pérou. Et à chaque préparation d'un nouvel article, je découvre comme vous une nouvelle facette de ce merveilleux pays.

D'ailleurs, lorsque j'ai commencé à créer ce blog j'ai eu l'opportunité de rencontrer une passionnée du Pérou à travers un commentaire qu'elle avait posté sur mon blog. Après avoir pris contact, cette personne a su me faire paratger sa passion pour ce beau pays et je la remercie beaucoup pour cela.

Dans mon futur, j'aimerais bien avoir la chance de partir voyager au Pérou et que toutes ces recherches et ces découvertes puissent être observées avec mes propres yeux. Le petit bémol pour moi, c'est encore une fois la barrière de la langue qui me freine dans mon envie de voyager.

J'espère que j'ai réussi à vous convaincre d'aimer un peu plus le Pérou et que vous lirez les prochains articles avec beaucoup de plaisir.

Vous cherchez une randonnée à faire au Pérou et vous voulez que celle-ci soit magique, extraordinaire et bien sûr qu'elle soit riche d'un point de vue culturel. Ne vous inquiétez pas j'ai ce qu'il vous faut. Donc, si vous êtes partant nous allons faire une petite excursion dans la sublime Vallée des Incas.

La Vallée Sacrée des Incas se situe dans les Andes. Elle commence à la sortie de l'ancienne capitale de l'Empire Inca, Cuzco. Cette vallée longe la rivière Vilcanota, la rivière sacrée des Incas puis devient l'Urubamba.

Souvent, on considère que tout ce qui se trouve entre Pisaq et Ollantaytambo fait parti de la Vallée Sacrée des Incas. La beauté de cette vallée est due en partie à ses paysages uniques au monde: on passe des impressionnants glaciers qui dessinent les cimes des montagnes aux gorges des rivières. Puis, on peut y voir une diversité de couleurs des champs due aux différents produits cultivés.

Enfin, tout au long de ce voyage dans la Vallée Sacrée on peut traverser de nombreux villages traditionnels (Pisaq, Urubamba, Ollantaytambo, Chinchero) et des sites archéologiques pré-inca comme Pikillacta ou Rumicolca. Dans les alentours de Cuzco, on retrouve le Tambomachay (le bain de l'Inca), la forteresse de Pukapucara...

Il faut savoir que cette vallée était très appréciée des Incas pour ces particularités géographiques et climatiques.

Le village de Pisaq est connu pour son marché haut en couleurs, mais aussi pour son site archéologique avec plusieurs escaliers de terrasses agricoles, des habitations, des tours et des forteresses. Ces différents sites sont accessibles par des sentiers qui les relie entre eux.

On y retrouve les édifices sacrés tel l'Intihuatana qui est une pierre taillée où les Incas attachaient symboliquement le soleil.

Si les constructions Incas sont remarquables c'est surtout à cause des pierres qui sont si bien taillées et ajustées ce qui leur donne une précision unique. Ce qui est aussi typique des bâtiments Incas, ce sont les portes et les fenêtres de forme trapézoïdale.

Le village d'Ollantaytambo est connu surtout pour son grand site archéologiques de 600 hectares.

Sa forteresse a été bâtie à l'apogée de l'empire Inca, les archéologues ont constaté que les Incas avaient choisi ce lieu d'une manière stratégique pour surveiller l'entrée Nord-Ouest de la Vallée Sacrée.

Mais, cela ne leur aura pas suffi car en 1536, la forteresse fut l'endroit de l'ultime défaite des Incas contre les Espagnols.

Cependant, ce village est un des rares qui a su conserver le tracé original des rues de l'époque Inca et quelques édifices comme des complexes religieux, astronomiques, qui sont toujours utilisés de nos jours. Enfin, nous retrouvons les terrases agricoles.

Le village de Chinchero a conservé son authenticité car ses habitants restent attachés aux coutumes ancestrales et chaque dimanche il s'y tient un marché indigène très coloré où l'on pratique encore le troc.

Aujourd'hui, je vais vous faire découvrir Cuzco, une ville qui fut la capitale de l'empire Inca.

Cuzco est une ville du sud-est du Pérou. Elle est située à 3 400 m d'altitude dans les Andes. Aujourd'hui, c'est une véritable capitale touristique. D'ailleurs, on y retrouve un grand nombres de guides sur le place principale (Plaza de Armas) pour partir en excursions à la découverte du Machu Picchu ou de la Vallée Sacrée des Incas.

Pour ce qui est de sa particularité, Cuzco possède quelques reste de l'architecture Inca car elle a été retracée selon le modèle espagnol.

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On peut tout de même admirer de nombreux murs Inca sur lesquels les conquistadors ont construit leurs propres bâtisses.

Ces murs sont d'une part fascinant par leur configuration spécial et par la taille des monolithes (bloc de pierres) à angles multiples.

Ces particularités leurs ont permis une résistance aux différents trempblements de terre. A Cuzco, il y a aussi la foteresse de Sacsayhuman ou encore le temple du soleil, Koricancha.

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Et si on parlait un peu du Koricancha, temple du soleil, qui se situe au centre de la ville de Cuzco et qui était le lieu le plus important des cérémonies des souverains Incas. On y célébrait surtout des fêtes religieuses comme les mariages, les funérailles des souverains.

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Ce temple doit sa beauté à sa porte principale qui est très caractéristique. Celle-ci était ornée à l'époque Inca de sculptures d'or et d'argent et au-dessus on pouvait observer un énorme disque d'or qui représentait le soleil.

Cependant, le passage des Espagnols entaîna des pillages des murs du temple et les tombes furent profanées.

Pour ceux qui auront l'occasion de faire un petit séjour à Cuzco, n'hésitez pas à visiter le musée du site archéologique du Koricancha qui est très riche et très intéressant sur la culture Inca.

Saviez-vous que la fête de l'Inti Raymi est l’événement culturel péruvien le plus important de l'année ?

En Quechua, l'Inti Raymi signifie « la résurrection du soleil ». On la nomme aussi « la fête du soleil ». En effet, cet événement attire chaque année des milliers de touristes dans la célèbre ville de Cuzco.

Il faut savoir que cette fête était la plus importante du calendrier Inca car elle marquait la fin de l'année agricole et donc était dédiée au dieu Soleil, Inti pour le remercier et le supplier de continuer à briller sur l'empire du Tawantinsuyu. 

L'Inti Raymi d'aujourd'hui existe depuis 1944 car les Espagnols l'avaient interdite pendant la colonisation. C'est pourquoi, le cusquénien Humberto Vidal Unda a mis en œuvre un projet pour faire revivre cette tradition. Les habitants de Cuzco y adhérèrent immédiatement.

Aujourd'hui, on compte plus de 700 figurants pour représenter l'Inti Raymi à la forteresse de Sacsaywaman. Parmi les participants à l'Inti Raymi, on retrouve les chefs de différentes tribus de toutes les régions de l'empire pour rendent leurs devoirs au Sapa Inca (fils du soleil).

Ces figurants revêtent les plus beaux costumes qui sont des représentations de ceux portés à l'époque de l'empire Inca. Les préparatifs durent plusieurs mois, les fêtes diverses qui entourent l'Inti Raymi se déroulent durant les jours qui précèdent le 24 juin, qui n'est pas le jour du solstice d'hiver (21 ou 22 selon les années). Le solstice est le jour le plus court de l'année dans l'hémisphère sud, chez nous en Europe c'est le 21 ou 22 décembre.

 

Lors de l'Inti Raymi, le personnage qui représente l'Inca Pachacutec invoque le Soleil au niveau de l'esplanade du Koricancha, puis avec sa suite et les prêtres sur la place principale de la ville avant de monter à la forteresse de Sacsayhuaman. Lui et le grand prêtre réinvoquent le soleil en quechua et saluent les Apus (les esprits des montagnes).

 

 

 

De plus, cette célébration a été inscrite par le congrès péruvien au Patrimoine culturel de la Nation. L'Inti Raymi, nous montre encore une fois que les cusquéniens (habitants de Cuzco) sont fiers de leur origine Inca c'est pour cela qu'on les voit ravis de pouvoir faire partager les traditions qui évoquent le passé glorieux de leurs ancêtres.

Ci-dessus, vous trouverez une carte représentant les géoglyphes de Nazca les plus célèbres !

(N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Récemment, on a découvert de nouveaux géoglyphes dans la pampa de Nazca inconnus jusque là des archéologues.

Ces géoglyphes furent découverts à la faveur d'une tempête de sable. Il aura fallu presque cent ans pour voir apparaître de nouveaux géoglyphes dans ce désert péruvien.

C'est Eduardo Herran Gomez de la Torre qui les a découverts lors d'un vol d'inspection dans la région d'Ica.

Ces nouveaux géoglyphes sont désormais visibles depuis le ciel et représenteraient un camélidé (lama), un oiseau et un géoglyphe qui semble être un serpent.

Peut-être qu'un jour les Lignes de Nazca n'auront plus aucun secret pour nous.

Actuellement, le principal souci est la protection des Lignes de Nazca contre les gens qui essaient de s'introduire sur ce site dont l'accès est strictement interdit. Cette loi fut établie par le ministère de la culture depuis l'entrée illicite des militants de Greenpeace pour y déployer une banderole à l'occasion du sommet sur l'environnement à Lima et qui ont endommagé les alentours du colibri, l'un des plus beau géoglyphes !

Les Lignes de Nazca sont uniques au monde. En effet, le sol de la pampa de Nazca est très particulier car il est constitué d'une fine couche de pierres que l'oxyde de fer a teinté de rouge. Sous cette couche, on retrouve le sol désertique qui est plutôt clair.

Ainsi, les Nazcas ont retiré ces cailloux de la surface du sol pour y tracer leurs dessins dont les contours ont été définis au préalable à l'aide d'une cordelette.

A bord de petits avions, on a une magnifique vue sur les géoglyphes, par exemple l'araignée ou le colibri...

Cependant, on peut se demander comment les géoglyphes de Nazca peuvent rester aussi intacts depuis toutes ces années ?

Si les géoglyphes de Nazca sont restés intacts c'est en grande partie dû à la particularité de cette région.

Premièrement, c'est l'une des régions les plus sèches au monde c'est-à-dire que le sol ne reçoit pas plus d'une demi heure de pluie par an.

De plus, il faut savoir qu'il n'y a quasiment pas de vent sur cette plaine donc pas de déplacement de poussières ce qui a permis la conversation des géoglyphes durant plusieurs millénaires.

Je pense que vous comprendrez pourquoi les lignes de Nazca font partie de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1942. De plus, c'est aussi parce qu'ils représentent des motifs hautement symboliques de la culture Nazca, des symboles de leurs croyances.